Le Holstein Journal s’entretient avec le Chef de la direction de Semex
Bonnie Cooper de Holstein Journal s’est récemment entretenue avec Paul Larmer, Chef de la direction de L’Alliance Semex, en vue de l'édition du mois de février 2010. Dans cet article, M. Larmer parle de la direction et des activités de Semex, ainsi que de la philosophie de l’Élevage équilibré de Semex, de la difficulté dans l’économie actuelle, de la génomique et de l’avenir de Semex.
Voici un extrait de cet article sur le thème de la sélection génomique et sur la ligne de produits Genomax™de Semex.
« L’Alliance Semex travaille à la recherche dans la sélection génomique depuis 2003. L’incorporation de l’information génomique dans les épreuves officielles est en train de changer l’industrie de la génétique animale de manière considérable. Comment l’information génomique est-elle utilisée par L’Alliance Semex et quelles sont les vues de M. Larmer au sujet de cette nouvelle technologie ? »
« Tout d’abord, la génomique n’a pas affecté notre philosophie au niveau du type de taureaux que nous recherchons », explique-t-il. « Mais ce qui a été fait porte une attention plus grande sur la présélection des taureaux. Avant de regarder un taureau, sa généalogie, sa Moyenne des parents, amenez-le au centre, introduisez-le dans un programme de testage et prenez le risque de voir de quoi il est fait. Ce que la génomique apporte est une opportunité pour nous d’ajouter un outil de plus à cette démarche. La génomique est un outil. Ce n’est pas une réponse. C’est un outil nous aidant à trouver la réponse. Ainsi, nous allons maintenant examiner beaucoup plus de taureaux, les tester dans les fermes, pour ensuite choisir ceux qui pourront faire partie de notre programme. Pour les producteurs laitiers participant à notre programme pour jeunes taureaux, ceci réduira les risques en utilisant des taureaux non éprouvés car ceux-ci auront déjà été présélectionnés pour apporter ce qu’il y a de mieux au programme. Un autre atout de la génomique est qu'elle nous donne la possibilité de sélectionner des caractères spécifiques avec le plus haut degré possible de fiabilité. Et puisque la génomique peut être exprimée sur une base IPV ou TPI, nous pouvons mieux déterminer si un taureau doit être testé aux États-Unis ou au Canada ».
L’Alliance Semex a récemment commencé à commercialiser les Équipes « Génomax », c’est-à-dire des taureaux avec un profile d’ADN mais pas d’épreuves de progéniture. Pour minimiser les risques, chaque Équipe contient cinq taureaux. Avec cinq taureaux, la fiabilité de la moyenne du groupe est plus proche de celle d'un taureau éprouvé que si l’on n’utilisait qu’un seul jeune taureau testé par la génomique.
« Toute nouvelle technologie s’accompagne du facteur de peur », remarque M. Larmer. « Je considère la génomique plutôt comme une évolution que comme une révolution. Pour nous, c’est un outil. Elle ne remplacera pas nos programmes pour jeunes taureaux. L’entreprise Semex a toujours été fière d’elle en termes de fiabilité de sa génétique. Et pour cela, il nous faut continuer le programme d’épreuves de progéniture. »
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Nous tenons à remercier tout spécialement le Holstein Journal pour nous avoir permis de poster cette article téléchargeable dans son intégralité.
